Les 25 et 26 novembre 2023, le département de géographie de l’Institut La Boétie organisait son premier grand colloque : « Grands projets inutiles : le capital contre la nature ».
Méga-bassines, A69, TGV Lyon-Turin, aéroport Notre-Dame des Landes… autant d’infrastructures insensées, de luttes politiques contre des « grands projets inutiles » ou « grands projets inutiles et imposés ».
Ceux-là signent le temps de l’écocide. La capture de l’État par les multinationales et la raison technocratique. Le contournement de la démocratie ou son effacement. La violence des puissants.
La résistance aussi. Les grands projets inutiles mobilisent contre eux le mouvement écologiste. Et si les discussions stratégiques en son sein restent ouvertes, celles et ceux qui luttent ont en commun d’inventer un monde. Un monde où l’harmonie des hommes entre eux et avec la nature serait devenue la règle.
Le samedi 25 novembre, six tables-rondes et conférences ont réuni chercheur·ses, activistes, élu·es… pour analyser la logique derrière l’émergence de ces grands projets inutiles, leur rôle dans un système capitaliste écocidaire, mais aussi les façons dont capital et puissance publique tentent de les imposer, et dont les mouvements écologistes s’organisent pour y résister.
Jean-Luc Mélenchon ouvrait colloque en livrant son analyse, mais aussi ses questionnements, autour du concept des grands projets inutiles.