Le samedi 8 février, le département de sociologie de l’Institut La Boétie organisait son colloque « Syndicalisme : que faire ? », à l’Espace conférences à Paris 11e.
La troisième table ronde est revenu sur l’opposition souvent artificielle entre mobilisation syndicale et mobilisation écologiste, notamment à cause de la tension entre réduction de l’empreinte carbone et préservation des emplois dans les secteurs à fort impact environnemental.
La question de la production est en effet au cœur de toute discussion sur la bifurcation écologique, tout comme la question des conditions matérielles d’existence est au cœur de l’idée de justice sociale et climatique.
Dépassant ces clivages artificiels, de nombreuses mobilisations passées et actuelles montrent la convergence objective d’intérêts des travailleurs mobilisés pour leurs droits et des revendications écologistes.
Cette table ronde a ainsi discuté de la force de ces liens, mettant en lumière le rôle clé que peut et doit jouer le syndicalisme dans la planification écologique.
Les intervenant·es :
• Benedetta Celati, docteure en droit public et en économie
• Paul-Arthur Chevauchez, militant de solidaires 93 en charge du suivi des questions écologiques
• Alma Dufour, députée LFI et militante écologiste
• Adrien Thomas, politiste, chargé de recherche au Luxembourg Institute of Socio-Economic Research (LISER)
Animée par Marion Beauvalet, doctorante, spécialiste du travail