Les samedi 21 et 22 octobre, l’Institut La Boétie organisait un colloque exceptionnel « Extrême droite : le dessous des cartes. Comment la vaincre. »
La dernière plénière portait sur la lutte anti-écologique de l’extrême droite et ses formes particulières. D’une part, elle paraît être souvent à l’avant-garde du développement d’un climato-négationnisme, donc du refus de constater l’ampleur et la réalité scientifique de la crise climatique. D’autre part, elle s’emploie à recycler des principes rationalistes ou traditionalistes pour développer une doctrine d’écologie réactionnaire opposée à la bifurcation écologique, qui fait de la défense de la nature une opportunité pour développer son projet raciste et conservateur. Nous avons analyser ces deux directions prises par l’extrême droite face à la question écologique, en tension ou en contradictions, et comment elles s’inscrivent dans le rejet des causes profondes et des issues globales à apporter à cette crise considérant de façon centrale la responsabilité portée par le système capitaliste.