Samedi 1er mars, à l’occasion du premier anniversaire de l’entrée de l’IVG dans la Constitution, Mathilde Panot et l’Institut La Boétie organisaient un colloque international « Mobilisations féministes contre l’extrême droite », en collaboration avec le groupe de la Gauche au Parlement européen.
Cette troisième table ronde mettait en lumière et discutait la centralité des luttes féministes dans les luttes populaires de ces dernières années.
En Iran, en Amérique du Sud, elles ont permis de déclencher des mobilisations anti-autoritaires d’ampleur et agrandir les revendications au-delà des droits des femmes. Le féminisme décolonial et anti autoritariste, issu du Sud global, nourrit et inspire les luttes féministes dans le monde entier.
Ainsi, le féminisme tient lieu dans plusieurs occasions de force propulsive du mouvement social pour l’émancipation. Cela bien souvent à condition de poser les conditions pour une convergence et une alliance avec les luttes antiracistes, ou anticapitalistes.
Intervenantes :
• Véronica Gago, politiste argentine, militante du mouvement Ni Una Menos et autrice de La puissance féministe ou le désir de tout changer
• Chirinne Ardakani, avocate d’origine iranienne, fondatrice de l’association Iran Justice
• Sophia Chikirou, députée LFI de la 6e circonscription de Paris et membre de l’Internationale Féministe
• Assa Traoré, militante féministe antiraciste, fondatrice du Comité vérité et justice pour Adama
• Animation et intervention par Danièle Obono, députée LFI de la 17ème circonscription de Paris