Ce jeudi 22 mai 2025, le département d’économie de l’Institut La Boétie sort un chiffrage inédit : « Combien coûterait la nationalisation d’ArcelorMittal ? »
Suite aux annonces retentissantes du leader mondial de l’acier ArcelorMittal sur les licenciements brutaux et les délocalisations à venir, le département d’économie de l’Institut La Boétie a jugé impératif de produire une contre-enquête sur le coût réel de la nationalisation d’ArcelorMittal.
Grâce à un travail collectif méticuleux, un groupe d’économistes et experts de la sidérurgie a pu établir, selon les normes utilisées couramment pour évaluer les indemnisations, qu’une nationalisation de l’ensemble des activités française du groupe sidérurgique ne dépasserait pas un cout de 4 milliards d’euros. Soit un coût inférieur aux opérations récentes de l’Agence des Participation de l’État (SNCF 2020 : 4 milliards ; EDF 2023 : 9 milliards).
Nos économistes détaillent le montant de la nationalisation d’ArcelorMittal en utilisant une perspective panoramique, qui intègre aussi bien les coût de la nationalisation, mais aussi les pertes d’argent évitées, les rentrées d’argent occasionnées, et les perspectives de financement immédiatement mobilisables.
Par ailleurs, le détricotage méticuleux des mensonges d’ArcelorMittal permet de montrer la position de force de l’État français pour nationaliser les activités de l’entreprise. C’est le cas en particulier pour son attitude irresponsable consistant à repousser aux calendes grecques les investissements urgents obligatoires pour la bifurcation écologique, ce alors que l’État investit chaque année des centaines de millions d’euros dans l’appareil de production par des aides publiques directes.
Découvrez des calculs précis et des chiffres inédits qui mettent à bas le récit mensonger du gouvernement. La nationalisation n’est pas hors de prix : elle est au contraire l’option la moins coûteuse et la plus pérenne pour reprendre la main sur une industrie stratégique et essentielle face à la crise écologique.
Dans cet article, le portrait d’un groupe industriel tentaculaire en plein délitement, sur lequel il est aujourd’hui urgent de reprendre la main. Un groupe qui détruit l’emploi et les savoir-faire en France mais qui enrichit ses actionnaires grâce aux aides publiques et à une optimisation fiscale agressive.
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Contact : Manuel Menal / mmenal@institutlaboetie.fr / 07 60 51 08 38