Les samedi 13 et dimanche 14 janvier, l’Institut La Boétie organisait la première édition de ses « Journées économiques : pour une économie au service des besoins ».
Comment financer la bifurcation écologique et remettre en question la croissance ?
La publication du rapport Pisani-Ferry a relancé le débat autour des moyens financiers à consacrer à la bifurcation écologique, alors que les sommes actuellement consacrées sont unanimement considérées comme insuffisantes. Comment financer une bifurcation à la hauteur du défi écologique, tout en la rendant socialement juste ? Comment faire en sorte que ce financement ne repose pas sur les classes populaires, qui sont les premières touchées par les conséquences du dérèglement climatique ?
De plus, s’il est désormais largement admis que poursuivre la croissance comme seul objectif économique est mortifère socialement et écologiquement, les alternatives font débat. La croissance “verte” peut-elle répondre aux besoins en respectant les contraintes de la bifurcation écologique ? Ou au contraire, faut-il une décroissance organisée, en opposition frontale avec le modèle actuel ? Le cadre conceptuel même de la croissance est interrogé, pour inventer une société post-croissance qui se fonde sur des indicateurs alternatifs.